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1.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A238, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520925

ABSTRACT

Introduction Les injections de produit de comblement sont des gestes esthétiques bien maîtrisés. L’utilisation de produits récents, associés à une meilleure connaissance des méthodes d’injection limitent les complications. La granulomatose faciale est rare mais peut entraîner une gêne importante et répercussions esthétiques invalidantes. Matériel et méthodes Une femme de 73 ans, sans antécédent, présentait brutalement un œdème induré du visage, quelques semaines après une COVID-19 symptomatique mais sans critère de sévérité. Aucune amélioration n’était notée après antihistaminiques, antibiotiques, métronidazole topique, dermocorticoïdes, prescrits pour respectivement différents diagnostics : urticaire, érysipèle, rosacée, dermite au masque, eczéma. En dermatologie, on notait des formations nodulaires fermes, infiltrées à la partie basse du visage et au front, suivant les rides, sans symptôme associé. Après un interrogatoire orienté, elle rapportait des injections des sillons naso-géniens et du front en 1983 (produit inconnu). La biopsie cutanée confirmait une granulomatose sur injections (granulomes et vacuoles dermiques), possiblement de silicone. Les examens complémentaires dont un scanner thoracique étaient normaux, éliminant une sarcoïdose. À 4 mois du diagnostic, le taux d’interféron-α (IFN-α) après stimulation in vitro était bas (5,56pg/mL) alors que les taux d’IL-1ß (1263pg/mL) et d’IL-6 (>5304pg/mL) étaient très augmentés. Une corticothérapie générale (CTG, 1mg/kg/j, 50mg/j) associée à de la doxycycline 200mg/j était débutées, permettant une régression quasi complète mais avec rechute à la baisse de 15 à 10mg/j, puis échec de CTG à 0,8mg/j+hydroxychloroquine. Finalement du méthotrexate 10mg/semaine était débuté avec régression complète de l’œdème. A 7 mois du début du traitement, la CTG était arrêtée, le méthotrexate maintenu, sans récidive. Discussion Les granulomatoses faciales aux produits de comblement peuvent survenir plusieurs mois après l’injection, exceptionnellement après plusieurs années. Normalement, ces produits à effet prolongé restent localisés aux zones d’injection, sans réaction immunologique. Des processus infectieux (e.g. virose, soins dentaires, vaccination) peuvent stimuler la formation de granulomes ;récemment des cas ont été décrits après infection par SARS-CoV2 ou après vaccination par vaccin ARNm (plus fréquemment avec Moderna© et après la seconde dose). Chez deux patients VHC+, le traitement par IFN-α a pu induire des granulomes faciaux. Une production d’IFN-α rapide et importante chez les patients Covid-19 est corrélée à une rapide élimination du virus et des infections peu sévères/modérées. Notre patiente ayant « contrôlé » sa COVID-19 par la production d’IFN-α, aurait pu stimuler en parallèle la formation de granulomes. Le dosage bas d’IFN-α fait à distance n’élimine pas cette hypothèse.

2.
JAMA Dermatol ; 157(2): 202-206, 2021 02 01.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-959045

ABSTRACT

Importance: Chilblain-like lesions have been reported during the coronavirus 2019 (COVID-19) pandemic. The pathophysiology of such manifestations remains largely unknown. Objective: To perform a systematic clinical, histologic, and biologic assessment in a cohort of patients with chilblain-like lesions occurring during the COVID-19 pandemic. Design, Setting, and Participants: In this prospective case series carried out with a COVID-19 multidisciplinary consultation group at the University Hospital of Nice, France, 40 consecutive patients presenting with chilblain-like lesions were included. Main Outcomes and Measures: Patients underwent a thorough general and dermatologic examination, including skin biopsies, vascular investigations, biologic analyses, interferon-alpha (IFN-α) stimulation and detection, and severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) polymerase chain reaction (PCR) and serologic analysis. Results: Overall, 40 consecutive patients with chilblain-like lesions were included. Most patients were young, with a median (range) age of 22 (12-67) years; 19 were male and 21 were female. The clinical presentation was highly reproducible with chilblain-like lesions mostly on the toes. Bullous and necrotic evolution was observed in 11 patients. Acrocyanosis or cold toes were reported in 19 (47.5%) cases. Criteria compatible with COVID-19 cases were noted in 11 (27.5%) within 6 weeks prior to the eruption. The real-time PCR (rt-PCR) testing results were negative in all cases. Overall, SARS-CoV-2 serology results were positive in 12 patients (30%). D-dimer concentration levels were elevated in 24 (60.0%) cases. Cryoglobulinemia and parvovirus B19 serologic results were negative for all tested patients. The major histologic findings were features of lymphocytic inflammation and vascular damage with thickening of venule walls and pericyte hyperplasia. A significant increase of IFN-α production after in vitro stimulation was observed in the chilblain population compared with patients with mild-severe acute COVID-19. Conclusions and Relevance: Taken together, our results suggest that chilblain-like lesions observed during the COVID-19 pandemic represent manifestations of a viral-induced type I interferonopathy. Trial Registration: ClinicalTrials.gov Identifier: NCT04344119.


Subject(s)
COVID-19/complications , Chilblains/etiology , Adolescent , Adult , Aged , COVID-19/immunology , Chilblains/immunology , Child , Female , Humans , Interferon-alpha/immunology , Male , Middle Aged , Prospective Studies , Young Adult
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